Parmi les nombreux symptômes, les douleurs articulaires à la ménopause sont souvent invisibles. Beaucoup de femmes redoutent les bouffées de chaleur ou les insomnies, mais ignorent que les articulations deviennent aussi plus fragiles.
Genoux douloureux, raideur au lever, perte de souplesse… Ces manifestations peuvent bouleverser le quotidien. Roxane, 57 ans, en sait quelque chose. Elle raconte comment ces douleurs se sont installées, comment elles ont affecté sa vie, et surtout, comment elle a réussi à les soulager grâce à une activité physique adaptée.
Douleurs articulaires à la ménopause : les premiers signes chez Roxane
Pour Roxane, tout a commencé vers 51 ans. Après plusieurs mois sans règles, elle remarque une raideur persistante dans son genou droit. Chaque matin, poser le pied par terre est devenu un petit combat. Monter les escaliers ? Une épreuve.
“J’avais l’impression que mes jambes ne m’appartenaient plus. Comme si mon corps s’était mis à vieillir brutalement du jour au lendemain.”
Les douleurs ne restaient pas cantonnées au matin : après une marche, elle sentait comme une brûlure interne, et parfois son articulation gonflait.
“Chaque pas était devenu un rappel. Ce n’était plus un simple inconfort, c’était une douleur sourde, constante, qui me suivait dans ma journée.”
D’après une revue scientifique (Blumer, 2023), à peu près 50 % des femmes ressentent des douleurs articulaires autour du moment de la ménopause. L’arthralgie est un symptôme bien documenté qui augmente avec la diminution des œstrogènes.
Chercher des solutions pour soulager ses symptômes
Le diagnostic médical
Lors d’une consultation, son médecin confirme le lien direct : ses douleurs articulaires sont un symptôme typique de la ménopause. Un traitement anti-inflammatoire ponctuel est proposé.
“Je n’ai jamais été rassurée par les médicaments. J’avais peur des effets secondaires, mais aussi de la dépendance. J’avais cette impression que si je commençais, je ne pourrais plus m’arrêter. Je voulais une solution durable, qui m’aide à vraiment apaiser mes douleurs et à reprendre confiance en mon corps.”
Le besoin de comprendre par elle-même
Roxane refuse de s’arrêter à cette réponse. Elle lit, échange, se renseigne. Sur les forums et dans les groupes de discussion, elle retrouve des femmes qui parlent de genoux qui grincent, d’épaules douloureuses, de doigts raides.
“Découvrir que je n’étais pas seule m’a soulagée. Mais en même temps, j’étais triste de voir à quel point ce sujet restait tabou. Tant de femmes souffrent en silence de ces douleurs, comme si c’était une fatalité.”
Selon les recommandations de la Société Française de Rhumatologie, les exercices articulaires, le renforcement musculaire et la mobilisation sont des stratégies non médicamenteuses recommandées pour améliorer la douleur, la fonction et la raideur.
Essayer, échouer, persévérer
Roxane décide de reprendre en main son corps. Elle tente la marche rapide : après vingt minutes, son genou s’enflamme.
“Au bout de quelques pas, j’avais l’impression que mon articulation allait céder. C’était comme si mon corps criait stop. Moi qui avais toujours aimé marcher, j’avais l’impression d’avoir perdu quelque chose de vital. C’était un coup dur moralement.”
Elle essaie ensuite le yoga. Mais certaines postures accentuent la pression sur ses genoux.
“Je voyais les autres femmes plier, respirer, s’étirer avec grâce. Moi, je serrais les dents, coincée dans ma douleur. Je me sentais frustrée, en colère contre mon corps, comme si la ménopause m’avait mise à l’écart.”
Découragée, elle pense abandonner. Jusqu’au jour où une amie lui propose de l’accompagner à un cours d’aquabike.
“La première séance a été un déclic. Dans l’eau, je pouvais bouger librement. Pas de douleur, pas de craquement. C’était comme retrouver une partie de moi. J’ai ressenti une légèreté oubliée. Pour la première fois depuis longtemps, je me suis dit : je peux encore bouger sans souffrir.”
Encouragée, elle enchaîne avec le Pilates. Avec l’aide de son kiné, elle découvre des exercices adaptés qui renforcent ses muscles profonds sans abîmer ses articulations.
Une étude a comparé le Pilates à des exercices aérobies classiques chez des femmes ménopausées souffrant de lombalgies chroniques (Source : International Journal of Environmental Research and Public Health – Etude 2023)
👉 Résultats : le Pilates s’est montré plus efficace pour réduire la douleur, améliorer la mobilité et la qualité de vie.
Une amélioration progressive mais tangible
Les changements ne sont pas immédiats, mais Roxane remarque progressivement des progrès :
Moins de raideur au réveil.
Genou plus stable et moins gonflé.
Nuits plus paisibles, sans réveil douloureux.
Plus d’énergie et de confiance.
“Chaque petit progrès était une victoire. Marcher sans grimacer, dormir sans être réveillée par la douleur, retrouver de la souplesse… C’était comme recoller les morceaux d’une vie normale. Je me sentais à nouveau moi-même.”
Roxane a aussi remarqué que ce travail régulier sur son corps avait un impact au-delà de ses genoux. Comme beaucoup de femmes, elle souffrait aussi d’autres symptômes de la ménopause : fatigue, sommeil agité, moral en dents de scie.
En renforçant ses muscles et en retrouvant de la mobilité, elle a aussi gagné en énergie et a mieux géré son stress. Pour elle, c’est la preuve que prendre soin de ses articulations, c’est aussi prendre soin de son équilibre global pendant la ménopause.
La Mayo Clinic indique que pratiquer une activité physique régulière (exercices portés, renforcement musculaire, etc.) contribue à maintenir la densité osseuse, ralentir la perte osseuse après la ménopause, et peut aider à diminuer la douleur liée aux problèmes musculo-squelettiques.
Quand la douleur pèse sur la vie sociale et psychologique
Au-delà du corps, Roxane évoque le poids moral et social.
“Quand on a mal en permanence, on se replie sur soi. J’ai décliné des sorties, refusé des invitations. J’avais peur de ralentir tout le monde, peur qu’on me regarde comme une vieille femme. Alors qu’au fond, je me sentais encore pleine de vie. La douleur me volait une part de ma liberté, et ça me rongeait.”
Le retour au sport change tout. Peu à peu, elle retrouve le plaisir d’être active avec ses proches.
“La première fois que j’ai refait une balade sans craindre que mon genou lâche, j’ai pleuré. Ce n’était pas seulement un soulagement physique, c’était comme retrouver un bout de mon identité. Quand mes amies m’ont dit : ‘Tu as bonne mine’, j’ai compris que je renaissais.”
Aujourd’hui, Roxane en rit presque : elle appelle son genou son “baromètre météo personnel”. Un petit clin d’œil à ce symptôme qui l’a tant fait souffrir, mais qu’elle a appris à apprivoiser.
Le message de Roxane aux autres femmes
Avant de conclure, Roxane voulait partager un dernier mot avec celles qui traversent, comme elle, les symptômes de la ménopause. Un message simple, mais plein de sincérité et d’encouragement.
“Les douleurs articulaires à la ménopause ne sont pas une fatalité. Oui, elles sont un symptôme courant, mais il existe des moyens pour les atténuer. Osez demander de l’aide, osez chercher le sport qui vous convient. N’abandonnez pas au premier échec : avec de la patience, le corps finit par répondre.”
Quand soulager la douleur, c’est aussi retrouver sa liberté
Le parcours de Roxane montre que les douleurs articulaires liées à la ménopause ne doivent pas définir cette étape de vie.
Derrière chaque symptôme se cache une possibilité d’adaptation, une nouvelle façon de prendre soin de soi. Son expérience prouve qu’il est possible d’alléger la douleur, de retrouver de la mobilité, mais aussi de redonner une place à la joie et au lien social.
Son histoire n’est pas unique : elle est le reflet de ce que vivent de nombreuses femmes, et une invitation à croire qu’il existe toujours des solutions.
Et vous, comme Roxane, avez-vous trouvé vos propres clés pour mieux vivre les symptômes de la ménopause ?
Votre expérience peut inspirer d’autres femmes. Si vous souhaitez partager votre histoire, rendez-vous sur notre formulaire de contact pour nous en faire part.
Douleurs articulaires à la ménopause et activité physique - La FAQ
Les douleurs articulaires à la ménopause sont-elles normales ?
Oui, les douleurs articulaires à la ménopause sont fréquentes. La baisse des œstrogènes fragilise les tissus et accentue la raideur. Genoux douloureux, épaules raides ou poignets sensibles apparaissent souvent. Heureusement, ces douleurs peuvent être atténuées grâce à une activité physique douce et régulière.
Pourquoi la ménopause provoque-t-elle des douleurs articulaires ?
Les hormones protègent normalement les articulations. Avec la ménopause, leur baisse entraîne une perte de lubrification et une sensibilité accrue. Les douleurs articulaires à la ménopause sont donc un symptôme fréquent. Bouger aide à entretenir la souplesse et à apaiser ces inconforts.
Quel sport choisir pour soulager les douleurs articulaires à la ménopause ?
Pour atténuer les douleurs articulaires à la ménopause, les sports doux sont idéaux : aquagym, aquabike, Pilates, vélo ou marche tranquille. Ces activités renforcent les muscles sans traumatiser les articulations et apportent confort et mobilité au quotidien.
Faut-il éviter certains exercices quand on a des douleurs articulaires à la ménopause ?
Oui. Les douleurs articulaires à la ménopause s’aggravent souvent avec les impacts répétés (course, sauts, HIIT intense). Il vaut mieux privilégier des exercices doux, progressifs et sans chocs. L’essentiel est d’écouter son corps et d’adapter le rythme.
Combien de temps faut-il bouger pour soulager les douleurs articulaires à la ménopause ?
Pour apaiser les douleurs articulaires à la ménopause, la régularité prime. 30 minutes d’activité douce, trois à quatre fois par semaine, suffisent pour réduire la raideur, améliorer la mobilité et retrouver du confort. La constance compte plus que l’intensité.
Ménopause et sport : bouger aide-t-il à mieux dormir à la (péri)ménopause ?
Oui. Bouger dans la journée aide à synchroniser l’horloge interne, diminue le stress et favorise un sommeil plus profond à la (péri)ménopause. Évitez simplement le cardio intense tard le soir. En fin de journée, privilégiez mobilité douce, étirements légers et respiration pour préparer l’endormissement.
L’activité physique peut-elle remplacer les médicaments contre les douleurs articulaires à la ménopause ?
Bouger ne remplace pas toujours les traitements, mais c’est une stratégie de première intention. L’activité physique aide à soulager les douleurs articulaires à la ménopause, à réduire la raideur et, dans certains cas, à limiter la prise de médicaments.
Quand les douleurs articulaires à la ménopause sont intenses, commencez doucement : marche lente, étirements légers ou mouvements dans l’eau. L’objectif est de maintenir la mobilité sans forcer. Même quelques minutes de mouvement permettent de prévenir la raideur.
Est-ce que l’activité physique agit aussi sur d’autres symptômes de la ménopause ?
Oui ! En plus de soulager les douleurs articulaires à la ménopause, le sport améliore le sommeil, régule l’humeur, réduit le stress et protège les os. Bouger agit comme un véritable allié global pour mieux vivre cette étape de vie.
Le Pilates est-il adapté pour les douleurs articulaires à la ménopause ?
Oui. Le Pilates est excellent pour les douleurs articulaires à la ménopause. Il renforce les muscles profonds, protège les articulations et améliore la posture. Pratiqué régulièrement, il redonne de la mobilité et aide à atténuer l’inconfort quotidien.
Quels gestes simples peuvent aider à atténuer les douleurs articulaires à la ménopause ?
Pour soulager les douleurs articulaires à la ménopause, adoptez de petits gestes : s’étirer doucement au réveil, marcher régulièrement, éviter de rester immobile trop longtemps. Ces habitudes simples entretiennent la mobilité et allègent les symptômes jour après jour.
✨ La ménopause ne se résume pas aux douleurs articulaires. Chaque femme traverse cette étape avec ses défis : sommeil perturbé, peau qui change, moral en montagnes russes ou poids difficile à stabiliser.
Sur MyZenMenopause, chaque univers apporte des clés concrètes : mieux manger, mieux bouger, respirer, prendre soin de son intimité et retrouver confiance. À vous de piocher ce qui vous correspond pour avancer plus sereinement.
Comment bouger quand les douleurs articulaires à la ménopause sont trop fortes ?