Ménopause et vertiges : signes d’alerte et bons gestes

Une femme cheveux courts et blancs se tient la tête pour illustrer l'article ménopause et vertiges

Ménopause et vertiges se croisent plus souvent qu’on ne le pense. La pièce tourne, l’équilibre vacille, la journée déraille.

On cherche l’origine, on veut un geste qui aide, on veut savoir si c’est grave. Ici, on pose les bases : ce qui déclenche, ce qui apaise pendant l’épisode, ce qui motive une consultation.

Objectif simple : réduire l’impact au quotidien et retrouver de la stabilité.

En bref — ce qui vous attend dans cet article :

🧩 Comprendre les sensations : distinguer vertige, étourdissement, lipothymie pour cadrer ménopause et vertiges.
🧭 Pourquoi ça arrive : hormones, sommeil, stress, tension, oreille interne.
⏱️ En crise : gestes en 60 s pour se stabiliser.
🚩 Alertes : quand appeler 112/15 et quand consulter.
🔁 Entre deux épisodes de vertige : routines simples pour espacer et atténuer.
🏃‍♀️ Mouvement & équilibre : marche, renforcement doux, proprioception.
📓 Outils : journal des déclencheurs + check-list 14 jours.
🧑‍⚕️ Prises en charge : VPPB (manœuvres), ORL/neurologue si besoin, THM ou alternatives. 

Alors, prêtes à reprendre le contrôle ? C’est parti, on commence, c’est par ici 👉

Ménopause et vertiges : vertige, étourdissement, lipothymie — de quoi parle-t-on ?

du texte avec les lettre VERTIGO pour illustrer l'article ménopause et vertiges

Quand on parle ménopause et vertiges, on met souvent tout dans le même panier. Or ces sensations n’ont pas la même cause, ni les mêmes réflexes à adopter. Commençons par clarifier les mots avant d’avancer.

Vertige

Impression nette de rotation : vous tournez, ou la pièce tourne. Le déclencheur est souvent un mouvement de tête ou un changement de position (se retourner dans le lit, se pencher, lever le regard). La crise reste brève. Des nausées peuvent survenir. Dans le duo ménopause et vertiges, c’est le tableau le plus “rotatoire”.

Étourdissement / sensation de tête légère

Pas de rotation franche. Plutôt une instabilité ou un flottement. Le contexte compte : stress, fatigue, repas trop espacés, hydratation insuffisante. La durée est variable et le déclencheur non positionnel. On parle souvent de “tête qui vacille”, d’équilibre fragile, de difficulté à se concentrer.

Lipothymie (pré-syncope)

Malaise avec voile noir, sueurs, jambes en coton. Survient au lever, à la chaleur, ou lors d’une émotion. Il s’agit d’une chute transitoire de la perfusion cérébrale. L’épisode est très bref et s’arrête en s’allongeant ou en s’asseyant. On décrit plus une faiblesse soudaine qu’un vrai vertige.

Pourquoi cette distinction aide ?

Nommer la sensation oriente le diagnostic et la suite du parcours :

  • Déclencheur : position/mouvement, contexte émotionnel, lever.

  • Durée : secondes, minutes, plus longtemps.

  • Signes associés : acouphènes, baisse d’audition, nausées, voile noir.

Avec ces trois repères, le duo ménopause et vertiges devient plus lisible : on comprend ce qui se passe et on prépare les étapes suivantes de l’évaluation.

Pourquoi la ménopause peut déclencher des vertiges ?

L’équilibre, c’est une chorégraphie millimétrée entre vos yeux, vos muscles, vos articulations et un petit chef d’orchestre discret niché dans l’oreille interne : le système vestibulaire.

Ce maestro invisible capte et analyse en continu vos mouvements, ajuste votre posture et s’assure que vous restiez droite sur vos jambes, même les yeux fermés.

Quand la ménopause s’installe, cette belle coordination peut se dérégler. Pour comprendre pourquoi, passons en revue les facteurs les plus courants.

Variations hormonales à la ménopause

La baisse des œstrogènes et de la progestérone influence la circulation sanguine vers le cerveau et peut provoquer de légères variations de pression dans l’oreille interne.

Le seuil de déclenchement devient plus bas. On le sent en se retournant dans le lit, tête qui part une seconde. Même chose tête en extension au bac de shampoing : le monde bascule brièvement, puis revient.

Le seuil de déclenchement devient plus bas. On le sent en se retournant dans le lit, tête qui part une seconde.

Même chose tête en extension au bac de shampoing : le monde bascule brièvement, puis revient.

Nuque et épaules se crispent ; la proprioception remonte des informations “parasitées”. La tête paraît lourde, le cou “tire”, l’oreille interne compense mal. 

Après des heures d’écran, on se relève et tout ondule un instant. Sur un long trajetvoiture, épaules remontées, la même oscillation réapparaît à la sortie.

Nuits hachées et journées tendues épuisent les circuits de compensation. Le système nerveux autonome reste en vigilance, la respiration se raccourcit. 

En réunion chargée, le sol semble souple sous les pieds. En fin d’après-midi, la fatigue s’accumule et un flottement s’invite au moindre mouvement rapide.

Des apports insuffisants en fer, vitamine D ou magnésium réduisent la marge de manœuvre. Le tonus baisse, la conduction nerveuse se fait moins nette. Matinée sans petit-déjeuner : coup de mou vers 11 h et tête légère. Avant le déjeuner, pâleur et petites palpitations ajoutent à l’instabilité.

Moins d’eau, plus de pertes : les volumes circulants chutent, la tête tourne. Le cerveau teste alors des stratégies “économie d’énergie”. Dans un supermarché très lumineux, le décor file et la stabilité vacille. Après un cours sans avoir assez bu, sensation de plancher élastique à la sortie.

Caféine et alcool “cassent” la qualité du sommeil et irritent la régulation autonome. Le réveil devient fragile, l’oreille interne tolère moins les transitions. Café serré à jeun, redressement trop vif : tangage instantané. Verre de vin tardif, nuit légère : au matin, deux pas pour “recadrer”.

Certains traitements favorisent l’hypotension, la somnolence ou la sécheresse. Le signal d’équilibre se retrouve dilué ou retardé. Quelques jours après l’introduction d’un hypotenseur, l’instabilité apparaît en fin de journée. Avec un antihistaminique sédatif, la tête semble flotter au moindre pivot.

Pressions d’oreille et nez congestionné perturbent la transmission des repères. Le labyrinthe reçoit un message “compressé”. En se baissant pour lacer ses chaussures, un voile passe. Dans le métro, vibrations et bruit accentuent l’impression de brouillard quand on relève la tête.

La sensibilité sensorielle grimpe par bouffées ; le vertige peut survenir sans céphalée. Les stimuli visuels et sonores deviennent agressifs. Grande surface très lumineuse, musique forte : l’équilibre lâche d’un cran. Odeurs marquées ou écrans prolongés réactivent ensuite la sensation de rotation diffuse.

Le cerveau doit recaler des images qui ne concordent pas avec la posture. L’intégration visuo-vestibulaire patine. Après un long scroll au lit, on se lève et l’axe dérive deux pas. Passer de l’écran à une pièce sombre donne la même impression d’oscillation avant stabilisation.

Un pic sucré isolé, puis un creux, et le système autonome tire la sonnette d’alarme. Sueurs froides, faiblesse, besoin de s’asseoir. Collation très sucrée seule : vertige avant le déjeuner. Long intervalle sans manger : tête vide au changement de position.

Talons, sols réfléchissants et mouvements du support challengent la proprioception. Les pieds “répondent”, le haut du corps corrige, parfois trop tard. Sur escaliers mécaniques, micro-décalage et perte d’assurance. Sur un pont venté, l’axe se dérobe un instant, puis revient.

En toile de fond, ménopause et vertiges traduisent surtout une hypersensibilité de l’appareil d’équilibre. Identifier vos scènes déclenchantes donne déjà la moitié de la solution ; la suite de l’article précisera les bons repères pour la suite du parcours.

Si vous voulez visualiser plus clairement comment notre oreille interne participe à l’équilibre, l’Inserm met à disposition un article détaillé et accessible qui éclaire bien le rôle du système vestibulaire.

Ménopause et vertiges : que faire pendant et entre les crises

Une femme se tient la tête d'une main et le mur de l'autre pour illustrer l'article ménopause et vertiges

Quand l’épisode arrive, il faut des gestes simples et sûrs. Entre deux épisodes, l’objectif est d’espacer les crises et d’en réduire l’intensité. Voici un mode d’emploi en deux volets, clair et actionnable.

Ménopause et vertiges :
60 secondes pour vous stabiliser pendanjt la crise

Petit épisode, gros effet : quand ménopause et vertiges surgissent, chaque seconde compte. Voici la marche à suivre, claire et immédiate, pour vous stabiliser en une minute et éviter la chute. Vous lisez, vous appliquez, vous soufflez.

Étapes à suivre :

1) Stop & position
Arrêtez-vous. Asseyez-vous (ou allongez-vous sur le côté), tête dans l’axe. Éloignez ce qui peut faire trébucher.
2) Point fixe
Fixez un repère immobile à hauteur des yeux. Laissez le regard se stabiliser quelques secondes.
3) Respiration 4-4-6
4 temps d’inspiration, 4 de pause, 6 d’expiration — trois répétitions.
4) Hydratation
Prenez quelques gorgées d’eau. Restez en place encore une minute.
5) Sécurité
Tant que l’instabilité persiste, pas de volant ni d’escaliers. Prévenez quelqu’un si vous êtes seule.
6) Drapeaux rouges = urgences (112/15)
Appelez si l’un de ces signes apparaît : chute, faiblesse d’un côté, trouble de la parole/vision, douleur thoracique, céphalée brutale, vertige inhabituel prolongé, vomissements incoercibles.
7) Tracer l’épisode (dès que ça va mieux)
Notez : mouvement déclencheur, moment de la journée, sommeil, repas, hydratation, médicaments.

Astuces pratiques :
• En public, appuyez la main sur un rebord stable et gardez le regard sur un point fixe.
• En cas de nausées, respirez plus lentement et relâchez les épaules.
• À domicile, gardez des chemins dégagés et un tapis antidérapant dans la salle de bain.

Vertige à la ménopause : réduire la fréquence et l’intensité ?

Quand ménopause et vertiges se calment entre deux épisodes, le levier le plus puissant reste la routine. 

La constance l’emporte sur la quantité : de petits gestes, répétés, espacent les crises et en atténuent l’intensité. Gardez un œil sur vos déclencheurs, progressez doucement, en sécurité.

Ouvrez chaque section ci-dessous, choisissez 1 à 2 actions dans chacune, appliquez-les 10 à 14 jours, puis ajustez selon vos retours — objectif : espacer les épisodes et en réduire l’intensité.

Sommeil, stress, respiration
  • Gardez des heures de coucher/lever stables (écart max ±30 min).

  • En cas de réveil nocturne : 3–5 minutes d’étirements doux + respiration lente pour revenir au calme.

  • Avant une situation tendue : 2 minutes de 4-6 (inspirer 4 / expirer 6) en fixant un objet.

  • Si l’anxiété persiste, planifiez un accompagnement (TCC, relaxation guidée).

  • Des repas réguliers évitent tête légère et palpitations.

  • Buvez tout au long de la journée ; dosez caféine/alcool selon votre tolérance.

  • À chaque repas : protéines + céréales complètes + légumes + bon gras pour limiter pics et creux glycémiques.

💡 Astuce bonus : boire un grand verre d’eau dès le réveil, avant même le café, remet les pendules – et l’équilibre – à l’heure.

  • Marche dynamique quotidienne (même 10–15 min).

  • Renforcement doux 2–3 fois/semaine (gainage, hanches) pour stabiliser le bassin.

  • Proprioception : tenez-vous sur un pied près d’un appui, yeux ouverts puis fermés (progressif).

  • Si un VPPB est confirmé : rééducation vestibulaire avec un praticien formé.

Nuits hachées et journées tendues épuisent les circuits de compensation. Le système nerveux autonome reste en vigilance, la respiration se raccourcit. 

En réunion chargée, le sol semble souple sous les pieds. En fin d’après-midi, la fatigue s’accumule et un flottement s’invite au moindre mouvement rapide.

  • Faites le point avec votre médecin sur les traitements pouvant favoriser hypotension, somnolence ou déshydratation.

  • Adoptez des transitions lentes : se relever doucement, rouler sur le côté avant de s’asseoir, pivoter sans à-coups.

THM et autres prises en charge : dans quels cas ?

Des comprimé blancs, oranges beiges pour illustrer les conséquences de la ménopause au travail ou de ménopause et vertige

Pour limiter les vertiges à la ménopause, il est essentiel de combiner plusieurs approches : un suivi médical attentif, des solutions naturelles bien choisies, une hygiène de vie qui soutient l’équilibre et des mesures simples pour éviter les chutes.

Quand penser au THM ?

Si vos épisodes s’inscrivent dans un tableau typique ménopause et vertiges (bouffées, insomnie, irritabilité, palpitations fonctionnelles), le traitement hormonal de la ménopause peut indirectement réduire les facteurs qui entretiennent les crises : sommeil plus stable, moins de vasomoteur, tension nerveuse qui retombe. Résultat attendu : épisodes plus rares et plus modérés.

Décision au cas par cas avec votre médecin (bénéfice/risque, contre-indications, voie transdermique ou orale, dose minimale efficace, suivi).

Si le THM n’est pas indiqué

L’objectif reste le même : atténuer les symptômes et mieux vivre avec. On agit sur les leviers qui pèsent sur ménopause et vertiges : régularité du sommeil, gestion du stress et de la respiration, hydratation, repas structurés, transitions lentes dans les mouvements. Des alternatives non hormonales peuvent être discutées pour les bouffées si besoin.

Quand une cause précise est identifiée

  • VPPB : manœuvres de repositionnement (Epley, Semont), éventuellement rééducation vestibulaire ; anti-nausée court uniquement sur avis médical.

  • Vertiges avec signes auditifs (acouphènes, baisse d’audition) : avis ORL et suivi.

  • Migraine vestibulaire : confirmation médicale, contrôle des déclencheurs (lumière, bruit, manque de sommeil), éventuelle prophylaxie.

  • Hypotension / iatrogénie : ajustement de l’hydratation, lever progressif, revue des traitements.

Feuille de route concrète

  • Commencez par votre médecin traitant pour trier les causes et décider THM/alternatives.
  • L’ORL ou le kinésithérapeute vestibulaire intervient si suspicion de cause de l’oreille interne.
  • Le neurologue si l’hypothèse migraine vestibulaire domine. Urgences (112/15) en cas de déficit, trouble de la parole/vision, céphalée explosive, douleur thoracique, chute ou vomissements incoercibles.

Ce qui fait gagner du temps

Apportez une fiche repère (déclencheur, durée, contexte sommeil/repas/hydratation) et la liste de vos traitements. 

Cela permet un plan d’action plus précis pour que ménopause et vertiges prennent de moins en moins de place dans votre quotidien.

Ménopause et vertiges : Elles racontent… et partagent ce qui les a aidées

une femme d'age mur au micro d'une autre femme illustrer l'article ménopause et vertiges

Derrière chaque vertige, il y a une histoire unique. Certaines femmes ont trouvé du soulagement grâce à des ajustements alimentaires, d’autres en pratiquant des exercices doux ou en suivant un traitement médical.

Toutes montrent qu’avec un peu de patience et quelques bonnes idées, il est possible de retrouver une forme de stabilité.

🌿 Allons plus loin et découvrons dans ces récits inspirants de femmes en ménopause  pour voir comment elles ont apprivoisé le duo ménopause et vertiges.

“Deux ans à vivre sur un bateau imaginaire” — Claire, 53 ans

Pour Claire, tout a commencé par de petits déséquilibres en se levant trop vite. Puis, c’est devenu constant.« Pendant deux ans, j’ai eu l’impression de vivre sur un bateau… même en préparant mon café. La moindre marche donnait l’impression que le sol bougeait. »

Après plusieurs consultations sans réponse claire, une amie infirmière lui conseille de tenir un journal : repas, sommeil, humeurs, activités.

« J’ai vu le lien : les jours sans vrai petit-déjeuner ou avec un déjeuner bâclé, c’était pire. Depuis que je commence par un repas complet — protéines, fibres, fruit — et une collation vers 10h30, mes journées “tangage” sont bien moins fréquentes. »

“Quand la chaleur monte… et que la tête suit” — Isabelle, 56 ans

Isabelle nous raconte sa première crise, en pleine réunion :
« Une bouffée de chaleur est arrivée d’un coup. Ma tête s’est mise à flotter, mes oreilles bourdonnaient… j’avais peur de tomber devant tout le monde. »

Les épisodes ménopause et vertiges deviennent quasi quotidiens. Sa gynécologue lui propose un traitement hormonal substitutif.

« Trois mois plus tard, j’étais transformée : moins de bouffées, presque plus de vertiges. Et j’ai ajouté un rituel de respiration lente avant chaque moment important… histoire de garder mes pieds bien ancrés au sol. »

“Après l’opération, le sol n’était plus plat” — Sylvie, 48 ans

Le lendemain de son hystérectomie, Sylvie sent que quelque chose ne va pas.

« Je marchais sur des pavés inégaux. Je pensais que c’était la convalescence… mais seize mois plus tard, c’était toujours là. »

Son kinésithérapeute lui propose des exercices doux pour la nuque et l’équilibre.

« Trois fois par semaine, je les fais devant la télé. Et chaque matin, cinq minutes de yoga. C’est mon assurance anti-vertige, au même titre que mon café. »

“Le brouillard hormonal” — Amina, 50 ans

Amina confie vivre ses symptômes comme une brume mentale.

« Dix jours avant mes règles et dix jours après, mon cerveau passait en mode ralenti. Même un simple mail demandait une énergie folle. »

Lors d’un salon bien-être, elle croise une naturopathe. Elle lui parle de ses symptômes ménopause et vertiges et celle-ci lui conseille magnésium marin + vitamine B6.

« Trois semaines plus tard, mes journées floues étaient plus courtes. Et maintenant, quand le brouillard arrive, je pars marcher 15 minutes. L’air frais m’aide à retrouver mes idées claires. »

“Le bureau qui tangue” — Agathe, 51 ans

Agathe travaille sur écran toute la journée. Elle raconte qu’un jour, l’image se met à onduler.
« Pas violent, mais suffisant pour me faire perdre le fil. »

Sa gynécologue lui recommande l’Abufène afin de limiter les séquences ménopause et vertiges.

« Un mois après, je me sentais plus stable. Et ma marche quotidienne de 30 minutes est devenue un rituel sacré. Parfois, je réfléchis… parfois, je laisse juste mes pensées vagabonder. »

“Et si c’était la tension ?” — Marianne, 54 ans

Lors d’un malaise, Marianne prend sa tension : elle est trop élevée.

« Après un bilan complet, j’ai appris que mes vertiges venaient de deux causes : pré-ménopause et tension instable. »

Elle se met à pratiquer la cohérence cardiaque.
« Trois minutes, trois fois par jour. Je le fais même au bureau, discrètement… mes collègues pensent que je médite sur un dossier compliqué. »

“Le sucre qui sauve la matinée” — Sophie, 45 ans

Après une embolie pulmonaire, Sophie n’a pas droit aux hormones.
« Le matin, c’était le pire. Si je ne faisais rien, le vertige s’installait. »

Elle remarque qu’un encas sucré l’aide à gérer ses épisodes ménopause et vertiges.

« J’ai remplacé biscuits et chocolat par dattes, amandes ou smoothies maison. C’est plus sain, et je peux commencer la journée sans craindre de devoir m’asseoir en urgence. »

Ces témoignages sont la preuve que chaque histoire est différente et que l’association  ménopause et vertiges prennent des chemins singuliers.

L’idée n’est pas de tout changer d’un coup, mais d’observer ce qui vous soulage, d’essayer une piste à la fois, puis d’ajuster avec votre médecin si besoin.

Avec de la constance, les épisodes deviennent plus rares, moins intenses, et l’équilibre revient.

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Ménopause et vertiges : Quand consulter sans attendre ?

les main d'un medecin en train de prescrire une ordonnance dans le contexte ménopause et vertiges

Même si ménopause et vertiges vont souvent ensemble, consultez si :

  • Vous tombez ou perdez connaissance.

  • Les vertiges s’accompagnent de troubles visuels, faiblesse ou difficultés à parler.

  • Vous ressentez douleurs thoraciques ou palpitations fortes.

  • Les symptômes persistent malgré une bonne hygiène de vie.

En cas de ménopause et vertiges inhabituels ou persistants, il peut être utile de consulter rapidement. Le site Ameli.fr explique de manière simple les situations qui nécessitent un avis médical.

À vous de jouer...

Vous disposez désormais d’un fil conducteur pour apprivoiser ménopause et vertiges : identifier la sensation (rotation, flottement, pré-syncope), appliquer les gestes d’urgence en 60 secondes, installer des habitudes simples entre les épisodes, et choisir la prise en charge adaptée (VPPB et manœuvres, migraine vestibulaire, tension instable, iatrogénie, THM quand c’est pertinent).

Le moteur du changement, c’est la régularité : une ou deux actions tenues 10 à 14 jours, une fiche repère des déclencheurs, des transitions lentes, une assiette régulière, un peu de marche et de respiration.

Avec ces appuis, les épisodes deviennent plus rares et moins marqués, et ménopause et vertiges cessent d’imposer leur rythme.

Gardez en mémoire les signaux d’alerte (faiblesse d’un côté, trouble de la parole/vision, céphalée brutale, douleur thoracique, chute, vomissements incoercibles) : dans ces cas, 112/15. Pour tout le reste, votre médecin traitantcoordonne le bilan, ajuste le suivi, discute THM ou alternatives, et oriente vers l’ORL, le kinésithérapeute vestibulaire ou le neurologue si nécessaire.

Il ne s’agit pas de tout transformer d’un coup, mais d’avancer pas à pas. Cochez votre check-list, notez les progrès, et donnez-vous du temps : l’équilibre revient, et avec lui, une journée plus sereine.

Ménopause et vertiges : ce qu'il faut retenir

Ménopause et vertiges : est-ce fréquent ?

Oui, cela arrive souvent. Les changements hormonaux peuvent perturber l’oreille interne, influencer la tension et fragiliser le sommeil. C’est e qui favorise les sensations de déséquilibre et donc de vertiges à la ménopause. Si des troubles visuels, de la parole ou une faiblesse soudaine surviennent, mieux vaut consulter rapidement pour vérifier la cause.

Que faire pendant un épisode de vertiges à la ménopause ?

Installez-vous confortablement, fixez un point immobile, respirez profondément et buvez quelques gorgées d’eau. Évitez tout mouvement brusque jusqu’à ce que la sensation diminue. Ensuite, notez le moment, vos activités et votre état de fatigue afin d’identifier ce qui pourrait déclencher vos épisodes de vertiges.

Comment distinguer un vertige lié à la ménopause d'un simple étourdissement ?

Le vertige donne l’impression que la pièce tourne autour de vous ou que vous tournez vous-même. L’étourdissement, plus bref, ressemble plutôt à un flottement ou une tête légère. En cas de ménopause et vertiges, reconnaître la différence aide à adapter les bons réflexes et soins.

Ménopause et vertiges : un traitement hormonal aide-t-il ?

Parfois, oui : en stabilisant les hormones, certaines constatent moins de crises. Cependant, ménopause et vertiges ne vont pas toujours de pair : des vertiges peuvent aussi avoir d’autres causes (tension, cervicales, oreille interne). D’où l’importance d’un bilan personnalisé avant toute décision thérapeutique.

Peut‑on continuer le sport et travailler normalement en cas de ménopause et vertiges?

Le plus souvent, oui. Ménopause et vertiges n’empêchent ni l’un ni l’autre. Privilégiez la marche, le yoga ou le tai‑chi, qui renforcent l’équilibre sans à‑coups. Au travail, faites des pauses hydratation, levez‑vous progressivement, aérez l’esprit quelques minutes. Adaptez l’intensité les jours sensibles ; la régularité reste votre meilleure alliée.

Qu’est-ce que le VPPB et pourquoi revient-il ?

Le VPPB correspond au déplacement de micro-cristaux dans les canaux de l’oreille interne. Crises brèves, déclenchées par un mouvement de tête. Ménopause et vertiges s’y associent parfois ; les manœuvres de repositionnement et la rééducation vestibulaire réduisent les récidives.

Quand consulter en urgence pour un vertige à la ménopause?

Appelez le 112/15 si vertige inhabituel prolongé avec faiblesse d’un côté, trouble de la parole ou de la vision, céphalée brutale, douleur thoracique, chute ou vomissements incoercibles. Ménopause et vertiges n’excluent pas une urgence neurologique ou cardiaque.

Le stress et le manque de sommeil aggravent-ils les vertiges en ménopause ?

Oui. Le système nerveux autonome devient plus réactif, l’équilibre compense moins. Dans ménopause et vertiges, des routines régulières (horaires stables, respiration lente, transitions douces) aident à diminuer la fréquence et l’intensité des épisodes.

En périménopause, l’alimentation et l’hydratation changent-elles quelque chose ?

Souvent. Repas réguliers, assiette équilibrée et hydratation répartie stabilisent tension et glycémie. Dans ménopause et vertiges, éviter longs jeûnes, excès de caféine/alcool ; privilégier protéines, fibres, céréales complètes pour réduire étourdissements et palpitations.

Lunettes progressives et périménopause : peuvent-elles déclencher des vertiges ?

Un changement de correction ou de luminosité peut perturber l’intégration œil–oreille interne. En contexte ménopause et vertiges, faites ajuster la correction, réduisez le “scroll” au lit, gérez les contrastes lumineux et pratiquez des pauses visuelles régulières.

Quand consulter en urgence pour un vertige à la ménopause?

Appelez le 112/15 si vertige inhabituel prolongé avec faiblesse d’un côté, trouble de la parole ou de la vision, céphalée brutale, douleur thoracique, chute ou vomissements incoercibles. Ménopause et vertiges n’excluent pas une urgence neurologique ou cardiaque.

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La Team MyZenMenopause

Chez MyZenMenopause, on parle de la ménopause sans aucun tabou : des réponses claires, utiles et accessibles. Nos contenus reposent sur des recherches scientifiques, les recommandations d’experts et les retours de femmes, pour rendre cette étape plus simple et plus sereine à vivre.

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